Centre Alma Carrefour

Je commençai ma journée, et mes courses par la même occasion.

Comme à mon habitude, j’ai jeté un coup d’oeuil au rayon littérature, cherchant vaguement un livre.

C’est alors que j’y ai remarqué la silhouette d’un agréable personne avec de petits talons en bois sur des chaussures de style cuir

(ou ressemblant) avec une couleur que j’appellerai vert cassé, au dessus un jean qui laissaient apparaître des courbes raisonnables surmonté par une veste du style perfecto couronné par des cheveux sombres aux éclats rouges en chignon.

Je n’ai pas tout noté à la première observation bien évidemment. Je me trouvais au rayon en face du tiens. Je me suis décidé et suis alors entré dans ton rayon, cherchant plus ou moins un livre. Pendant ce temps, il me semblai que nous nous observions du coin de l’oeuil, chacun tenant notre position. Je regardai alors les romans en M, et me saisi d’un après m’être accroupi. Puis j’ai alors regardé mon téléphone, pour retrouver un titre perdu, et c’est à ce moment qu’il m’a semblé que tu venais vers moi jusqu’à ce j’ai l’appareil sous mes yeux. Puis tu es retourné un peu plus loin. Je commençai alors à vadrouiller dans les rayons de manière hasardeuse, déçu de ne pas avoir trouvé le roman, mais curieux de voir si tu allais me suivre. Alors que je pensai à cette idée que je trouvai saugrenue, pensant que je m’égarai encore dans mes fiction idiotes tu as rejoint l’autre rayon dans lequel je devais semblé perdu. Puis nous sommes restés proches un temps.

J’ai alors commencé à quitter le rayon, m’imaginant t’aborder pour parler livres ou sujets similaires, mais me convainquant que cela pourrai n’être qu’un hasard. Je continuai alors mes courses, perdu entre liste de courses et rêveries de romance lettrée, je me trouvai dans le rayon pâtes. en sortant de celui-ci, c’est à ce moment que tu m’es passée devant, le brillant de ton piercing attirant mes yeux comme une petite étoile de rappel. surpris par cette nouvelle rencontre, je continuait mon chemin, une fois de plus. J’eu l’impression que l’on se regardait encore, par intervalles non-croisées. Puis je t’ai perdu de mon champ de vision.

Je me résignai alors, m’égarant une fois de plus dans mes rêveries, mais je cherchais quand même de manière aléatoire dans les rayons, espérant croisé ton regard qui me dirait si je rêvai ou non. Mais je ne te trouva pas. ayant fini mes courses, je me dirigeai vers la sortie du fond, ou l’on redirige aimablement les clients vers les caisses les plus disponibles pour leurs articles. Pendant ce temps, je te cherchait du regard, j’avais noté des détails mais il me fallu quelques minutes pour m’apercevoir que tu étais à l’autre bout du magasin, patientant aussi pour une caisse. Je m’imaginai essayer de t’aborder en prenant ta suite, mais ces idées s’éteignirent aussitôt que je vis trois personnes se mettre derrière toi.

Je pensai que tu aurais fini bien avant moi, cependant, le destin ayant décidé que je finisse avant toi, je pu me diriger dans l’allée principale, pour voir si tu étais encore là. Je commençai à reprendre le chemin pour aller chez moi quand je te vis prendre la même allée que celle où j’étais. Je perdais alors mes moyens, me disant que non, il y avait quelque chose. J’appelai un ami quand tu me dépassait, à allure lente. L’appel terminé, je te suivais de loin, me demandant ce qu’il se passait. Marchant rapidement, je te dépassai alors, me demandant si cela pourrai te faire comprendre quelque chose, me blâmant de ne pas avoir suffisamment de courage pour, ne serai-ce que, te dire bonjour. Je du m’arrêter, et me baisser pour refaire mes lacets, espérant que tu me dépasses car il me semblai que tu m’emboîtais le pas.

Mais à ma grande surprise, tu avais disparu comme si je t’avais simplement imaginée. Me relevant, et me retournant, tu n’étais donc plus là. Je pris alors la sortie. Une fois dehors, je commençai à regarder les alentours, observant les gens, les voitures et les murs. J’avais enlever ma veste en cuir, car le poids de mes sacs me donnait chaud. Et nouvelle surprise, tu apparaissais de nouveau, probablement avais-tu pris l’autre sortie, et nous nous sommes rejoint, à quelques mètres de distance de la station essence. C’est alors que tu pris une route qui n’étais pas la mienne. Je fis un pas dans ta direction, m’imaginant te rattraper pour savoir enfin si j’étais seul à penser que nous aurions du nous aborder, mais manquant cruellement d’audace, car si tu ne m’avais pas vu, je te serai peut-être apparu comme un fou te suivant.

Je pourrai te parler de toutes mes notes et observations parsemées de mes théories fumeuses, mais je vais tenter de raccourcir ce texte déjà surement trop long.

T’ayant déjà classé comme opportunité ratée, je rentrais dans la direction d’Henri Fréville. Et le destin, me prouvant une nouvelle fois que j’allais vraiment te louper te remis sur mon chemin, tu avais visiblement pris un détour plus rapide que le mien. Et je t’ai donc suivi, au rythme ralenti par mes victuailles, m’imaginant plus courageux et te proposant de prendre le temps de discuter. Nous nous sommes finalement rejoint à l’arrêt, attendant une opportunité de passer devant un passage piéton menacé par des voitures. Dix secondes sont passées puis nous avons engagé chacun notre route dans la même direction. Alors que mon esprit se posait mille question, je trouvais totalement impensable que nous nous dirigeons vers le même quartier (alors que visiblement, c’était le cas depuis une demie heure voir un peu plus). Puis finalement, tu attendais devant un nouveau passage piéton, en direction de l’arrêt du métro en question, je faisais face à la séparation de ce qui m’occupait l’esprit depuis une long moment maintenant. Je m’arrêtai alors un peu plus loin, posant mes sacs, reposant mes épaules, et je distinguai ta silhouette devenir de plus en plus distante, de plus en plus petite.

Je restai alors ici, ne te voyant plus, faisant face au fait qu’à cet instant nous nous étions côtoyés sans même s’adresser la parole pendant un temps que je trouvai particulier. Mais n’étais-ce que divagation de mon esprit ?

(PS : Pardon pour les fautes d’écritures qui doivent être ici nombreuses, mais je me presse, dans la rêverie de l’instant, priant pour que tu ai eu la même idée que moi et que tu puisses lire ces lignes. Car même si finalement, par hasard tu le lisais et que je ne t’ai paru qu’étrange et/ou inintéressant, il te serai sans doute agréable de savoir que tu fus, l’espace d’un instant, l’inspiration d’un inconnu qui t’écris après le rayon libraire. Dans l’espoir de ta réponse, très bonne journée. )

A l’intention du (des?) lecteur, merci d’avoir lu mon texte [version raccourcie], dans l’espoir d’avoir pu être pour vous, l’espace de quelques lignes, votre serviteur dans le royaume de l’imagination. Surnom : () -Klaus- ()

[J’ai quand même relu mon texte, mes les fautes sont trop nombreuses et mon temps limité.]

    Détails

  • Métroaà Henri Fréville.
  • Une rencontre faite le 11 mars 2017.
  • Rédigé par un homme pour une femme.
  • Publié le samedi 11 mars.